Parce qu’on ne sauve pas les nuits. On se sauve soi-même.
Je me souviens, aux alentours des 4 mois de ma fille, je ne comprenais plus rien à son sommeil. Elle qui se réveillait 3 ou 4 fois par nuit se réveillait maintenant 5 à 10 fois. Je ne pouvais plus la poser dans son co-dodo, les siestes de 1 ou 2 heures se sont transformées en mini-pauses de 30 minutes. J’étais épuisée. Je n’arrivais plus à trouver le temps de me reposer, et j’en voulais même à mon amoureux qui ne savait plus quoi faire pour me soulager.
Et pourtant, depuis… j’ai compris qu’on ne sauve pas les nuits. On se sauve soi-même.
Cet article, je le dédie à tous ceux qui n’ont pas encore l’énergie de demander de l’aide. À celles et ceux qui vivent le manque de sommeil dans une solitude brutale. Il contient des pistes concrètes, douces et adaptées pour vous accompagner dans cette tempête.
Ce n’est pas seulement à cause des réveils nocturnes. Le sommeil haché, la charge mentale, les sollicitations constantes et l’isolement jouent un rôle déterminant. Le corps s’épuise, mais l’esprit aussi.
Et même si l’on sait que c’est « normal », cela ne rend pas la fatigue moins présente, ni les jours moins longs.
Se lever 4 ou 5 fois par nuit en pensant qu’il ne faut pas se plaindre car « c’est la vie de parent » n’est pas tenable. La fatigue parentale chronique a un impact réel sur notre santé, notre bien-être, notre couple.
Le manque de sommeil répété agit comme une érosion lente. Mémoire, humeur, patience : tout vacille. On parle aussi de risques accrus de dépression post-partum, de burn-out parental, de tensions dans le couple, voire de sentiment de déconnexion avec son enfant.
C’est un cercle vicieux : la fatigue empêche de prendre du recul, et le stress alimente les difficultés de sommeil du bébé.Il est urgent d’agir. Doucement, mais sûrement.
Ce n’est pas à un seul parent de tout porter. Parlez, répartissez, testez. Le simple fait de savoir que quelqu’un est là, qu’on peut passer le relais à 4h du matin, change tout.
Un peu moins de rangement, un peu plus de repos. Prioriser les vraies urgences. Cuisiner en double. Dire non. Et surtout : accepter que non, on ne peut pas être partout.
Ce n’est pas un luxe. C’est une stratégie de survie. Dix minutes de calme, une douche seule, un appel à une amie : trouvez votre micro-ressource.
Le sommeil de bébé peut être optimisé sans pression : repérer les signes de fatigue, proposer un rythme adapté, ajuster le coucher, sécuriser les endormissements… Il existe des solutions concrètes, respectueuses et efficaces.
Je ne vous propose ni recette magique, ni programme standardisé.
Je vous aide à comprendre ce qui se joue dans le sommeil de votre enfant mais aussi dans votre quotidien à vous. Mon approche est globale, bienveillante, sans laisser pleurer ni sacrifier votre santé mentale. On avance ensemble, pas à pas, vers des nuits plus paisibles et un quotidien plus soutenant. Si vous êtes fatigué.e mais que vous ne savez pas par où commencer, je suis là pour vous aider à retrouver du souffle.
👉 Vous vous posez des questions sur le rythme de votre bébé, l’aménagement de vos journées, ou la manière de rendre vos soirées plus douces ? Prenez rendez-vous pour une consultation sommeil unique.
👉 Vous avez besoin de soutien au quotidien, de messages réguliers, d’un espace pour vider votre charge mentale et avancer avec un regard expert ? Mon accompagnement sommeil est fait pour vous.
Parce que non, un bébé qui se réveille la nuit n’est pas un problème. Mais un parent épuisé, si.