“Mais pourquoi il se réveille encore toutes les nuits ?!” Si tu t’es déjà posé cette question à 3h27 du matin en essayant désespérément de rendormir un bébé qui te fixe les yeux grands ouverts… Tu n’es pas seule.

Dans cet article, on démêle les raisons des réveils nocturnes chez le bébé, on t’aide à repérer ce qui est normal, ce qui peut être amélioré, et surtout… on te redonne un peu d’espoir (et de pouvoir). 🌙

🌙 Les réveils physiologiques : normaux, utiles… et inévitables

Le sommeil de bébé, surtout au cours de la première année, est constitué de cycles plus ou moins courts. Entre chaque cycle, bébé fait une sorte de mini check-up de survie :

• Est-ce que j’ai faim ?
• Est-ce que je suis au sec ?
• Est-ce que ma figure d’attachement est dans le coin ?
• Est-ce que je suis en sécurité ?

Ces micro-réveils sont parfaitement normaux. Ils permettent à bébé de réguler sa respiration, sa température, d’assurer sa croissance, et s’il est allaité, de maintenir la lactation de maman (coucou prolactine !).

Il n’y a pas vraiment de « solution » pour stopper ces réveils. Ce que bébé a besoin de développer, c’est la maturité cérébrale qui lui permettra de rendormir son petit corps sans forcément t’appeler à la rescousse.

Spoiler : bébé ne sait pas qu’il est dans une chambre cosy avec un babyphone, il croit encore qu’un prédateur pourrait surgir à tout moment. Sa sécurité est physiologique, pas logique.

🧘‍♀️ Faut-il intervenir quand bébé se réveille ?

S’il ne pleure pas tout de suite, tu peux attendre un peu pour voir s’il se rendort seul. Mais si ton instinct te dit d’intervenir tout de suite ? Alors vas-y. Tu connais ton bébé mieux que quiconque. Fais-toi confiance — même un expert du sommeil ne connaît pas ton enfant comme toi tu le connais. ✨

🩺 Les réveils d’inconfort : et s’il y avait une cause derrière ?

Si bébé se réveille trop souvent et que tu sens que quelque chose cloche, on explore l’hypothèse de l’inconfort. Les causes peuvent être nombreuses :

• RGO (reflux gastro-œsophagien)
• Allergies ou intolérances alimentaires
• Fièvre, douleurs dentaires
• Couche inconfortable (oui, parfois une simple taille au-dessus change tout !)

💡 Premier réflexe : consulter un professionnel de santé. Et si on te répond “C’est normal, un bébé ça pleure la nuit”, sans vraiment écouter ? Demande un second avis. C’est ton droit, c’est ton bébé.

N’oublie pas : ton intuition, c’est ton super-pouvoir 🦸‍♀️

Température & confort : les détails qui changent tout

• Température idéale : 18 à 20°C
• Évite de trop couvrir bébé (et exit les couvertures épaisses !)
• Privilégie les matières naturelles pour les pyjamas et gigoteuses

🕒 Le rythme de la journée : un impact direct sur les nuits

Un bébé trop fatigué ou pas assez ? = des réveils garantis.

Pose-toi ces questions :

• Combien de siestes dans la journée ?
• Quelle est la durée idéale d’éveil entre deux dodos ?
• À quelle heure commence la journée de bébé ?

⏰ Petit hack : réveiller bébé à heure fixe le matin aide à structurer ses siestes, donc ses nuits.

📝 Tiens un journal de sommeil : repère les signes de fatigue, les temps d’endormissement…
💤 Temps d’endormissement idéal : entre 10 et 15 min.
Moins de 5 min = bébé est épuisé.
Plus de 25 min = cycle manqué ou pas assez fatigué.

Et le besoin affectif, dans tout ça ?

Ah, le fameux réservoir affectif. C’est l’un des carburants principaux du sommeil de bébé. Plus il est rempli dans la journée, moins bébé aura besoin de venir puiser dedans la nuit.

Mais attention, certaines périodes peuvent intensifier ce besoin d’attachement : le début d’un mode de garde, un déménagement, un parent plus souvent absent, ou tout simplement une poussée d’angoisse de séparation. Ces dernières peuvent apparaître entre 6 et 12 mois, puis de nouveau entre 18 et 24 mois. Bébé traverse alors une phase où la séparation est perçue comme un danger réel. Dans ces moments-là, on répond à ses besoins affectifs sans réserve : câlins, portage, proximité, présence.

Et non, ce n’est pas “céder” ou “donner de mauvaises habitudes” : c’est sécuriser ton enfant. Et plus il se sent en sécurité, plus vite cette période passera.

🧠 Régressions du sommeil : quand le cerveau travaille la nuit

Quand bébé commence à ramper, parler, marcher… son cerveau est en ébullition. Ces périodes provoquent des réveils nocturnes soudains, appelées à tort “régressions”.

➡️ En réalité, c’est du développement pur.
Durée : souvent 2 à 3 semaines.
Le mot d’ordre : patience. Ne change pas toute la routine, ça va passer.

🍼 Les réveils pour s’alimenter : essentiels la première année

• Les 3 premiers mois, bébé fait 25% de sa croissance la nuit.
• L’allaitement nocturne est physiologique et bénéfique, notamment pour entretenir la lactation (pic de prolactine vers 3h du matin).
• Les apports alimentaires se calculent sur 24H, comme le sommeil !

🌟 En conclusion :

Les réveils nocturnes, c’est un peu comme une pelote de laine bien emmêlée. Il y a des fils liés au développement, d’autres à l’alimentation, au besoin d’attachement, aux petits inconforts, aux rythmes pas encore calés… Et parfois, plus on tire sur un fil, plus ça semble se nouer.

Tu n’as pas besoin de démêler tout ça seule, en pleine nuit, les yeux mi-clos, avec Google en guise de lampe torche.

💡 Je suis là pour ça.

Mon travail, c’est de t’aider à faire le tri avec bienveillance, à comprendre les signaux de ton bébé, à poser des actions concrètes, respectueuses et adaptées à votre situation.

Le premier appel est gratuit, il sert à faire le point et à voir comment je peux t’aider à retrouver des nuits un peu plus douces — pour bébé, mais aussi pour toi.

Tu fais déjà de ton mieux, et c’est énorme. Mais tu n’es pas obligée de tout faire seule.

🌙 Et si on démêlait ça ensemble ?