Quand on devient parent, tout change. Le cœur déborde, mais le quotidien fatigue. On se sent parfois à bout, dépassé.e par les pleurs, les besoins, les émotions de nos enfants, et les nôtres aussi. Alors, on s’énerve, on dit des choses qu’on regrette, ou bien on se referme.
Et si on apprenait à se parler autrement ? Avec plus de douceur, plus d’écoute, et plus de respect de ce que chacun vit ?
La Communication Non Violente (CNV) n’est pas une baguette magique. Mais elle peut tout changer. Dans la relation avec toi-même, avec ton/ta partenaire, avec ton enfant et même… dans la façon dont il s’endort.
La CNV, créée par Marshall Rosenberg, est une manière de communiquer qui repose sur 4 piliers :
C’est une posture de présence et de responsabilité. On ne cherche pas à avoir raison. On cherche à se comprendre.
Parce qu’un bébé qui se sent compris, entendu et accueilli émotionnellement se sent en sécurité. Et la sécurité affective est un prérequis essentiel pour mieux dormir, que ce soit au moment des couchers ou lors des réveils nocturnes.
La communication non violente permet aussi d’apaiser le climat émotionnel de la famille. Et ça, votre enfant le ressent profondément. Un environnement serein aide le cerveau de votre enfant à produire les hormones du sommeil, comme la mélatonine, plus efficacement.
➡️ Pour vous :
Elle vous aide à mettre des mots sur ce que vous ressentez. Fatigue, surcharge mentale, charge émotionnelle… Vous apprenez à vous écouter, ce qui évite que la fatigue parentale ne prenne toute la place.
➡️ Pour votre couple :
Quand les nuits sont difficiles, que le manque de sommeil s’accumule, la communication dans le couple devient un pilier. La CNV aide à exprimer ses besoins sans reproches et à retrouver de la coopération.
➡️ Pour votre bébé :
Un enfant qui sent que son parent l’écoute, lui parle avec douceur et bienveillance, développe un sentiment de sécurité affective. C’est un socle pour l’endormissement serein, mais aussi pour son développement émotionnel.
Non, la CNV ce n’est pas tout accepter.
C’est valider ce que l’enfant vit, poser des limites claires, mais sans humilier, sans punir, sans crier.
➡️ Exemple : « Je vois que tu ne veux pas dormir. Tu aurais envie de jouer encore un peu ? Je comprends. Mais maintenant, c’est l’heure du dodo. Tu peux choisir : une histoire ou une chanson, et ensuite on éteint la lumière. »
Ton enfant n’a pas besoin d’un parent parfait. Il a besoin de se sentir écouté, compris et sécurisé. Et c’est là que le sommeil peut s’apaiser.
1. Exprimer votre propre état émotionnel.
👉 Ce que tu peux dire : « Quand tu cries, je me sens dépassée. J’ai besoin de calme pour bien t’accompagner. »
✅ Tu évites le reproche, tu partages ce que tu vis : ton enfant se sentira plus en lien avec toi. Cela humanise la relation et enseigne l’écoute mutuelle
2. Accueillir les émotions sans chercher à les faire taire, même si tu poses un cadre
👉 Ce que tu peux dire : « Tu as le droit d’être triste, fatigué, en colère… Je suis là avec toi.. »
✅ Ça montre à votre enfant que ses émotions sont normales et acceptées.Tu montres que tu l’écoutes, même si tu maintiens la limite.
3. Transforme les ordres en choix guidés
👉 Ce que tu peux dire : « Tu préfères qu’on se lave les dents avant ou après l’histoire ? »
✅ Ton enfant reprend un peu de contrôle dans un cadre clair. Coopération + sérénité.
4. Reformule ce que ton enfant exprime… sans juger
👉 Ce que tu peux dire : « Tu dis que tu ne veux pas dormir, peut-être que tu as encore envie de passer du temps avec moi ? »
✅ En mettant des mots sur ce qu’il vit, tu l’aides à se sentir compris, ce qui diminue l’opposition.
5. Prends 30 secondes pour respirer avant de répondre
👉 Juste une inspiration profonde, un temps pour se dire intérieurement : « Je fais de mon mieux, lui aussi. »
✅ Ce micro-temps peut éviter bien des réactions automatiques, et t’ancrer dans une posture plus douce.
6. Formuler des demandes claires.
👉 Ce que tu peux dire : « J’aimerais qu’on baisse le ton pour que l’ambiance soit plus calme avant d’aller dormir. »
✅ La CNV repose sur des demandes (pas des ordres) claires, concrètes et réalisables.
👉 Communiquer avec bienveillance, ce n’est pas être laxiste.
👉 C’est être plus conscient.e de ce que chacun vit.
👉 C’est prendre soin du lien pour mieux poser le cadre.
Et quand le lien est solide, les nuits le deviennent aussi.
👉 Lors de mes accompagnements, on travaille bien plus que le sommeil nocturne ou les siestes. Ensemble, nous observons l’environnement global de votre bébé : ses besoins affectifs, son rythme, ses temps d’éveil… La communication fait entièrement partie de cet équilibre.
💛 Si tu as envie de mieux comprendre les besoins de ton enfant et d’ajuster son environnement en douceur pour retrouver des nuits plus sereines… Je te propose de réserver un appel découverte gratuit.
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